Les procureurs: entre vocation judiciaire et fonctions politiques
In: Droit et justice
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In: Droit et justice
In: Collection "Trajets"
World Affairs Online
In: Sociologie du travail, Band 62, Heft 4
ISSN: 1777-5701
International audience ; Il est étonnant de constater à quel point la question de la présence de la visioconférence dans les procédures judiciaires donne lieu à peu de débats dans l'espace public, notamment si l'on compare aux questions de la redéfinition de la carte judiciaire ou à celle d'un procès criminel sans jury. Or, si l'on s'y attarde sur la question, on est en droit de considérer qu'il s'agit là d'une révolution anthropologique du système judiciaire plus importante que ces deux types de réformes. L'omniprésence de la technologie numérique et des écrans dans la civilisation actuelle contribuent sans doute à banaliser la portée de ce changement qui s'opère progressivement depuis une vingtaine d'années, en France comme dans d'autres pays occidentaux. Pourtant, elle touche à des enjeux fondamentaux qui concernent le coeur même de la décision judiciaire laquelle, du point de vue d'une anthropologie politique, est constitutive de la forme suprême d'exercice de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence légitime » par la force publique. En effet, l'élaboration de cette décision dans un espace circonscrit de coprésence physique représente une constante implicite mais bien réelle, de l'émergence de la légitimité de l'exercice de cette force judiciaire au cours de l'histoire. Notre propos vise à poser quelques jalons d'une réflexion en profondeur sur cette question. Toutefois, il n'adopte pas une perspective juridique visant les enjeux procéduraux, envisagés par ailleurs dans le présent dossier, mais de se concentrer sur cette dimension anthropologique, sociale et politique, sous différents aspects. Nous apporterons quelques éclairages, dans un premier temps, sur l'espace/temps de l'élaboration de cette décision et de l'interaction qui s'y joue entre les acteurs institutionnels et les justiciables, après quoi nous interrogerons les conditions pour qu'une telle révolution puisse s'opérer afin d'en conserver quelques principes de justice démocratique.
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International audience ; Il est étonnant de constater à quel point la question de la présence de la visioconférence dans les procédures judiciaires donne lieu à peu de débats dans l'espace public, notamment si l'on compare aux questions de la redéfinition de la carte judiciaire ou à celle d'un procès criminel sans jury. Or, si l'on s'y attarde sur la question, on est en droit de considérer qu'il s'agit là d'une révolution anthropologique du système judiciaire plus importante que ces deux types de réformes. L'omniprésence de la technologie numérique et des écrans dans la civilisation actuelle contribuent sans doute à banaliser la portée de ce changement qui s'opère progressivement depuis une vingtaine d'années, en France comme dans d'autres pays occidentaux. Pourtant, elle touche à des enjeux fondamentaux qui concernent le coeur même de la décision judiciaire laquelle, du point de vue d'une anthropologie politique, est constitutive de la forme suprême d'exercice de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence légitime » par la force publique. En effet, l'élaboration de cette décision dans un espace circonscrit de coprésence physique représente une constante implicite mais bien réelle, de l'émergence de la légitimité de l'exercice de cette force judiciaire au cours de l'histoire. Notre propos vise à poser quelques jalons d'une réflexion en profondeur sur cette question. Toutefois, il n'adopte pas une perspective juridique visant les enjeux procéduraux, envisagés par ailleurs dans le présent dossier, mais de se concentrer sur cette dimension anthropologique, sociale et politique, sous différents aspects. Nous apporterons quelques éclairages, dans un premier temps, sur l'espace/temps de l'élaboration de cette décision et de l'interaction qui s'y joue entre les acteurs institutionnels et les justiciables, après quoi nous interrogerons les conditions pour qu'une telle révolution puisse s'opérer afin d'en conserver quelques principes de justice démocratique.
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International audience ; Il est étonnant de constater à quel point la question de la présence de la visioconférence dans les procédures judiciaires donne lieu à peu de débats dans l'espace public, notamment si l'on compare aux questions de la redéfinition de la carte judiciaire ou à celle d'un procès criminel sans jury. Or, si l'on s'y attarde sur la question, on est en droit de considérer qu'il s'agit là d'une révolution anthropologique du système judiciaire plus importante que ces deux types de réformes. L'omniprésence de la technologie numérique et des écrans dans la civilisation actuelle contribuent sans doute à banaliser la portée de ce changement qui s'opère progressivement depuis une vingtaine d'années, en France comme dans d'autres pays occidentaux. Pourtant, elle touche à des enjeux fondamentaux qui concernent le coeur même de la décision judiciaire laquelle, du point de vue d'une anthropologie politique, est constitutive de la forme suprême d'exercice de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence légitime » par la force publique. En effet, l'élaboration de cette décision dans un espace circonscrit de coprésence physique représente une constante implicite mais bien réelle, de l'émergence de la légitimité de l'exercice de cette force judiciaire au cours de l'histoire. Notre propos vise à poser quelques jalons d'une réflexion en profondeur sur cette question. Toutefois, il n'adopte pas une perspective juridique visant les enjeux procéduraux, envisagés par ailleurs dans le présent dossier, mais de se concentrer sur cette dimension anthropologique, sociale et politique, sous différents aspects. Nous apporterons quelques éclairages, dans un premier temps, sur l'espace/temps de l'élaboration de cette décision et de l'interaction qui s'y joue entre les acteurs institutionnels et les justiciables, après quoi nous interrogerons les conditions pour qu'une telle révolution puisse s'opérer afin d'en conserver quelques principes de justice démocratique.
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International audience ; Il est étonnant de constater à quel point la question de la présence de la visioconférence dans les procédures judiciaires donne lieu à peu de débats dans l'espace public, notamment si l'on compare aux questions de la redéfinition de la carte judiciaire ou à celle d'un procès criminel sans jury. Or, si l'on s'y attarde sur la question, on est en droit de considérer qu'il s'agit là d'une révolution anthropologique du système judiciaire plus importante que ces deux types de réformes. L'omniprésence de la technologie numérique et des écrans dans la civilisation actuelle contribuent sans doute à banaliser la portée de ce changement qui s'opère progressivement depuis une vingtaine d'années, en France comme dans d'autres pays occidentaux. Pourtant, elle touche à des enjeux fondamentaux qui concernent le coeur même de la décision judiciaire laquelle, du point de vue d'une anthropologie politique, est constitutive de la forme suprême d'exercice de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence légitime » par la force publique. En effet, l'élaboration de cette décision dans un espace circonscrit de coprésence physique représente une constante implicite mais bien réelle, de l'émergence de la légitimité de l'exercice de cette force judiciaire au cours de l'histoire. Notre propos vise à poser quelques jalons d'une réflexion en profondeur sur cette question. Toutefois, il n'adopte pas une perspective juridique visant les enjeux procéduraux, envisagés par ailleurs dans le présent dossier, mais de se concentrer sur cette dimension anthropologique, sociale et politique, sous différents aspects. Nous apporterons quelques éclairages, dans un premier temps, sur l'espace/temps de l'élaboration de cette décision et de l'interaction qui s'y joue entre les acteurs institutionnels et les justiciables, après quoi nous interrogerons les conditions pour qu'une telle révolution puisse s'opérer afin d'en conserver quelques principes de justice démocratique.
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International audience ; Il est étonnant de constater à quel point la question de la présence de la visioconférence dans les procédures judiciaires donne lieu à peu de débats dans l'espace public, notamment si l'on compare aux questions de la redéfinition de la carte judiciaire ou à celle d'un procès criminel sans jury. Or, si l'on s'y attarde sur la question, on est en droit de considérer qu'il s'agit là d'une révolution anthropologique du système judiciaire plus importante que ces deux types de réformes. L'omniprésence de la technologie numérique et des écrans dans la civilisation actuelle contribuent sans doute à banaliser la portée de ce changement qui s'opère progressivement depuis une vingtaine d'années, en France comme dans d'autres pays occidentaux. Pourtant, elle touche à des enjeux fondamentaux qui concernent le coeur même de la décision judiciaire laquelle, du point de vue d'une anthropologie politique, est constitutive de la forme suprême d'exercice de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence légitime » par la force publique. En effet, l'élaboration de cette décision dans un espace circonscrit de coprésence physique représente une constante implicite mais bien réelle, de l'émergence de la légitimité de l'exercice de cette force judiciaire au cours de l'histoire. Notre propos vise à poser quelques jalons d'une réflexion en profondeur sur cette question. Toutefois, il n'adopte pas une perspective juridique visant les enjeux procéduraux, envisagés par ailleurs dans le présent dossier, mais de se concentrer sur cette dimension anthropologique, sociale et politique, sous différents aspects. Nous apporterons quelques éclairages, dans un premier temps, sur l'espace/temps de l'élaboration de cette décision et de l'interaction qui s'y joue entre les acteurs institutionnels et les justiciables, après quoi nous interrogerons les conditions pour qu'une telle révolution puisse s'opérer afin d'en conserver quelques principes de justice démocratique.
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In: Sociologie du travail, Band 58, Heft 4, S. 472-473
ISSN: 1777-5701
In: Sociologie du travail, Band 58, Heft 4, S. 472-473
ISSN: 1777-5701
In: Informations sociales, Band 170, Heft 2, S. 51-60
Résumé L'article s'emploie à réaliser une classification des différentes formes de médiation qui se sont développées en France. Elle est effectuée à partir des types de conflits traités, des pratiques mises en œuvre ou du statut des médiateurs. Sont notamment distinguées les médiations familiale, citoyenne ou pénale, auxquelles s'ajoutent les médiations scolaire ou professionnelle. Toutes relèvent des modes alternatifs de résolution de conflits (Marc), ce qui les démarque d'autres formes d'intervention désignées par l'appellation de médiation, bien qu'elles ne répondent pas aux exigences des Marc.
In: Sociologie du travail, Band 53, Heft 1, S. 148-150
ISSN: 1777-5701
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 74, Heft 1, S. 73-90
ISSN: 0769-3362
Résumé L'article fait suite à une recherche portant sur le métier de procureur de la République en tant que chef de parquet. Il examine notamment les évolutions de la tension entre la définition du rôle professionnel de ces magistrats et leur statut institutionnel. Au cours des décennies passées, les procureurs ont développé leur autonomie et leur expertise professionnelles en contribuant au processus de modernisation de la justice pénale. Cela en a fait à la fois des passeurs de justice vis-à-vis de la société civile et des gestionnaires de l'activité pénale. Le resserrement récent par la tutelle ministérielle de l'étau hiérarchique replace les magistrats dans une posture étroitement institutionnelle, interrogeant leur position professionnelle. Justice pénale – Modernisation – Politiques pénales – Procureurs – Professions judiciaires.
In: Négociations, Band 12, Heft 2, S. 147
ISSN: 1782-1452
In: Négociations, Band 6, Heft 2, S. 11
ISSN: 1782-1452